vendredi 28 mars 2014

Le grand avantage d'être en résidence d'écriture

Cela fait une bonne demi-heure que je me demande ce qui cause ce bruit dans la bibliothèque. J'ai l'impression qu'ils ont installé un nouveau système de ventilation superpuissant. Mais non! Je lève la tête: c'est la pluie qui tombe sur le puits de lumière situé au-dessus de ma tête! Du coup, j'ai pensé au billet que Danielle Marcotte a écrit l'an dernier alors qu'elle était en résidence d'écriture ici.
Elle avait raison.
Je pourrais répéter presque mot pour mot ce qu'elle a écrit.
Être restée à la maison aujourd'hui, j'aurais fait un tas de choses sauf écrire. Je le sais. Je me connais. Comme le disait Danielle, « L'ordinateur était allumé et j'ai bossé. Résultat, quelques pages de plus au manuscrit. En voilà une bonne raison de venir à la bibliothèque! »
Bon, allez, c'est vendredi, on ne se prive de rien. Voici une répartie que j'ai écrite aujourd'hui et que je qualifierais de « à la Soulières » :
- Point final? Eh bien, nous allons commencer une nouvelle phrase! Je n'aurai pas dit mon dernier mot.

jeudi 27 mars 2014

Jeudi le 27 mars, pendant qu'il neige et neige...

Aujourd'hui, le syndrome de l'imposteur s'est immiscé dans mes fichiers de manuscrits d'albums. Je ne sais comment il a réussi cette incursion mais, quand j'ai ouvert les fichiers, il y avait écrit, en filigrane et en oblique: C'est nul!
Même mon antivirus n'a rien pu faire. Ça prendra un nettoyage du système.
Qu'à cela ne tienne, j'ai ressorti mon manuscrit inspiré du règne animal (voir ici). Celui-là n'a pas (encore) été victime du syndrome...
P.S. Une biche sous les flocons qui tombent, je vous jure que c'est très beau! On souhaiterait même que l'hiver ne finisse jamais. (Hé! c'est une blague!)

mercredi 26 mars 2014

Comment en lisant un livre sur les cervidés on se met à penser aux illustrateurs

En littérature jeunesse, texte et illustrations sont inséparables. Si le texte précède généralement les illustrations, une fois celles-ci jointes au texte on ne plus les imaginer dissociés. Quand je regarde les livres que j'ai publiés, je me dis que je ne me lasserai jamais de les "regarder". Mes écrits ont été illustrés par les talentueux et talentueuses Christian Daigle, Leanne Franson, Pascale Constantin, Catherine Lepage, Ninon Pelletier, Fanny, Céline Malépart, Manon Gauthier, Élise Gravel, Bruno Saint-Aubin, Jean Morin, Louise Catherine Bergeron, Christine Battuz, Daniela Zékina, Élizabeth Eudes-Pascal, Gérard Frischeteau, Benoît Laverdière, Fil et Julie... Je suis gâtée, n'est-ce pas?

Ce qui m'a amenée à penser aux illustrations aujourd'hui, c'est une trouvaille que j'ai faite. Un hasard de lecture. Je ne suis pas du genre à faire beaucoup de recherche lorsque j'écris de la fiction, mais c'est parfois nécessaire. Puisqu'un de mes personnages sera du règne animal, il me faut bien connaître le b-a-ba de cet animal afin de ne pas lui donner une personnalité et des habitudes contraires à son espèce. C'est ainsi que je lisais le livre Sur la piste de nos cervidés*, de Jacques Prescott, Jean Ferron et Joëlle Taillon. Un livre magnifique et très intéressant. Comme je le fais toujours, j'ai regardé la page des crédits avant de remettre le livre. Quelle ne fut pas ma surprise d'y voir le nom de Claude Thivierge comme illustrateur de la page couverture et de la plupart des illustrations intérieures. Claude est entre autres artiste animalier et illustrateur jeunesse. J'ai collaboré avec lui lorsque je dirigeais une collection de romans jeunesse. Et voilà que je découvre une autre partie de son œuvre. Que de talent! Il faut voir l'orignal, le cerf et le caribou en page couverture!

Ceci dit, soyez prudents en voiture: chaque année, environ 5000 collisions routières avec un chevreuil se produisent au Québec, ce qui représente un tiers de tous les accidents de la route. Aux États-Unis, on compte 1,5 million de ces collisions chaque année, qui provoquent la mort de 200 personnes et de 1,3 million de bêtes.

Bien sûr, j'ai aussi écrit, aujourd'hui.


* Collection Nature Sauvage, Orinha, 2013.

lundi 24 mars 2014

Semaine du 24 au 28 mars

Cette semaine, je serai là pour échanger avec vous :
Mercredi le 26 mars: de 15 h à 17 h
Jeudi le 27 mars: de 16 h à 18 h
Vendredi le 28 mars: de 13 h à 15 h

Je vous attends!

vendredi 21 mars 2014

Le doute

Le doute, le fameux doute, le doute qui survient après avoir écrit le début de l'histoire, après m'être lancée dans deux ou trois péripéties, après avoir pensé à ce qui viendrait ensuite, ce doute que je formulerais ainsi: et si quelqu'un avait déjà écrit une histoire semblable (trop) à la mienne? Ce doute m'a assaillie cette semaine. Que faire pour éliminer le doute? Chercher, fouiller, obtenir une certitude.
Une bonne partie de la recherche peut se faire à la maison (ou autre lieu d'écriture), les deux mains sur le clavier de l'ordinateur. On peut chercher des titres, des sujets, des mots-clés sur les sites de catalogues en ligne des réseaux de bibliothèques tels que:

Léonard: le catalogue des bibliothèques du réseau de Longueuil
http://www.longueuil.ca/fr/bibliotheques-leonard

Nelligan: le catalogue des bibliothèques de Montréal
http://nelligan.ville.montreal.qc.ca/search*frc

BAnQ - Bibliothèque et Archives nationales du Québec
http://www.banq.qc.ca/accueil/index.html

On peut aussi naviguer parmi les sites des éditeurs et des libraires.
Quand un titre me laisse croire que je suis peut-être en train de réinventer la roue, je vais chercher le livre pour voir si c'est le cas ou non.
Heureusement, cette semaine, j'ai pu dissiper mes doutes (j'en avais plusieurs). J'ai continué à aller de l'avant. Aujourd'hui fut une bonne journée. J'ai continué à écrire ce que j'appellerais maintenant mon "album principal", et j'ai écrit le début d'une nouvelle histoire (je ne les compte plus!).



L'homme d'en face

Arrivée à 9 h 30. La biche* est là. Un homme qui doit bien avoir 70 hivers lui a apporté des pommes et de la salade. "Jé né sais pas si elle aime la salade." Il me dit être Italien du sud, de la Calabre, et qu'il vit ici depuis 50 ans. "Jé la [la biche] vois de mon balcon", dit-il en pointant son doigt vers l'autre côté de la rue. Puis: "C'est une bibliothèque, ici, hein?" "Oui, Monsieur, c'est une bibliothèque. Vous devriez venir voir à l'intérieur, c'est très beau."
Cet homme demeure tout juste en face de la bibliothèque mais n'y a jamais mis les pieds. Impensable, pour moi. Une autre réalité. Peut-être est-il analphabète? Ou ne lit que l'italien? Quoiqu'il en soit, il semblait intimidé à l'idée d'entrer dans cet univers des livres. Je lui ai dit qu'on pouvait aussi y écouter de la musique et visionner des films. J'espère l'avoir convaincu d'y entrer, un jour, après avoir laissé à la mascotte sa pitance quotidienne.

*Chevreuil ou biche? Je n'ai pas encore élucidé le mystère. Certains me disent que c'est une biche, d'autres un chevreuil. On m'a même dit qu'il y en avait deux! Je mets un enquêteur là-dessus...

mardi 18 mars 2014

La préférence va souvent à ce qui nous a demandé le plus d'efforts

Hier, au menu, j'avais deux rencontres avec "des gens de bibliothèque". D'abord le matin, à la bibliothèque Raymond-Lévesque, Linda Moisan m'a présentée aux commis de la bibliothèque (presque en totalité des femmes). En après-midi, c'était au tour de chefs de service des bibliothèques de l'arrondissement, à la bibliothèque de Greenfield Park. Moi qui ai l'habitude de parler de mes livres et de mon métier devant des enfants, j'étais curieuse de savoir ce qui pouvait bien intéresser les adultes.
Après avoir parlé de mon parcours, de mes sources d'inspiration, de ma méthode de travail, de mon projet de résidence et de mon expérience de l'autre côté de la clôture (en tant que directrice de collection), j'ai répondu aux questions. Comment, pourquoi, combien... Étonnamment, les questions étaient parfois les mêmes que les auteurs se font poser lors des rencontres dans les écoles. Comme celle-ci, que Linda Moisan m'a posée deux fois puisqu'elle était présente aux deux rencontres (et elle en rira bien si elle lit ce billet): Quel est ton livre préféré parmi ceux que tu as écrits? J'ai commencé par dire que je ne savais jamais quoi répondre à cette question. C'est vrai! Vous savez, vous, les auteurs? En fait, aux enfants je dis que j'aime tous mes livres de façon égale, comme si j'avais 10 ou 20 ou 30 enfants: je n'aurais pas de préféré. Puisque j'étais en présence d'adultes, de gens de bibliothèque, j'ai osé révéler que j'avais tout de même un petit préféré. Et que s'il était mon préféré, c'est qu'il m'avait demandé énormément d'efforts, beaucoup de temps, plusieurs réécritures, des moments de découragement et que, finalement, grâce à une directrice littéraire hors pair, j'avais produit un texte dont j'étais fière. Voilà. Et non, je ne vous donnerai pas le titre. Ça demeure mon préféré secret. Ou mon secret préféré, comme vous voulez. ;-)

dimanche 16 mars 2014

Semaine du 17 au 21 mars... et les autres

Cette semaine, je serai là pour échanger avec vous :
Mercredi le 19 mars: de 15 h à 17 h
Vendredi le 21 mars: de 15 h à 17 h

Et voici l'horaire des périodes où je serai disponible, jusqu'au 2 mai:


Au plaisir de vous rencontrer!

vendredi 14 mars 2014

Les voies impénétrables de l'écriture

Je me sens comme une enfant dans un nouveau terrain de jeux. Pourquoi? Eh bien, quand l'enfant joue et passe d'une balançoire à l'autre, il ne pense à rien d'autre. Moi, à la bibliothèque Raymond-Lévesque, j'ai le privilège de n'être qu'une auteure. Pas dans le sens restrictif de l'expression, mais dans le sens d'être concentrée exclusivement sur mon écriture pendant le temps que je suis ici. Je ne pense à rien d'autre. Conséquence: les vannes sont ouvertes. J'ai plus d'idées à l'heure que je n'en ai eu au total depuis cinq ans. C'est affolant. Réjouissant. Euphorisant. Bien sûr, il faudra que je fasse le tri dans ces idées, que je choisisse les plus prometteuses, les plus dignes d'intérêt pour les enfants.

Je disais, ici, que j'ai eu trois idées d'albums au cours de ma première semaine de résidence et que j'avais commencé à développer l'une d'elles. Or, n'étant pas une adepte du plan avant d'écrire, j'en paie parfois le prix. Je me retrouve parfois stoppée dans mon élan, comme un chevreuil ébloui par des phares de voiture en pleine nuit, et je réalise de façon soudaine que je m'étais égarée. C'est ce qui m'est arrivé ce matin. Bon, je n'étais pas rendue à Tombouctou, simplement quelque part Détroit et l'Arizona. Heureusement, rien n'est perdu, mon voyage me servira quand même.

C'est que la mascotte m'a pas mal inspirée... Je planchais depuis quelques jours sur une histoire reliée à cette mascotte. Un bel album en perspective. Sauf que, ce matin, en me relisant, je me dis: Ma vieille, tu es dans le champ. Ce n'est pas une histoire d'album, ça, c'est un texte de premier roman! Alors roman ce sera. Pour l'instant, je mets ce début de manuscrit de côté pour revenir à mon projet initial: un album sur le thème de l'imaginaire.
Ce n'est pas parce que je m'égare que je prends du temps à retrouver mon chemin. Au contraire. Je suis déjà repartie sur un nouveau sentier... À suivre.
Il n'y a pas une seule façon d'écrire. Chaque auteur doit trouver la sienne, celle qui lui convient, celle qui lui ressemble. Moi, je n'aime pas les voyages organisés et les circuits tracés d'avance. Je préfère partir à l'aveuglette, avec quelques guides en main, et décider au fur et à mesure ce que sera ma journée. Quitte à parfois m'égarer.

mercredi 12 mars 2014

Les gens créatifs et la procrastination

Que font les auteurs quand ils procrastinent? Le choix des évasions est grand, à l'ère des médias sociaux. Même pas besoin de bouger de sa chaise! Un clic sur l'onglet Facebook, barre de déroulement pour faire glisser le fil de nouvelles, un clic pour lire un article qui semble intéressant. Aujourd'hui, j'ai cliqué sur ce lien (pour les gens peu habitués (en reste-t-il?) : il faut cliquer sur le mot "lien") pour lire l'article "18 choses que les gens créatifs font différemment des autres", de Carolyn Gregoire.


Voici ces 18 "choses":
Ils rêvassent
Ils observent tout ce qui est autour d’eux
Ils travaillent aux heures qui les arrangent
Ils prennent le temps d’être seuls
Ils contournent les obstacles de la vie
Ils sont à la recherche de nouvelles expériences
Ils "échouent"
Ils posent les bonnes questions
Ils observent les gens
Ils prennent des risques
Pour eux, tout devient une occasion de s’exprimer
Ils réalisent leurs vraies passions
Ils sortent de leur propre tête
Ils perdent la notion du temps
Ils s’entourent de beauté
Ils relient les points
Elles font bouger les choses
Ils consacrent du temps à la méditation


Je me reconnais dans au moins 15 de ces énoncés et leur description.


Si le sujet vous intéresse, vous pouvez cliquer (encore!) sur le lien au début du deuxième paragraphe, qui mène à un article du Scientific American: "The Real Neuroscience of Creativity" (il faut lire l'anglais, toutefois). Fascinant!


Avouez que la procrastination peut mener à de belles découvertes! En tout cas, partager ses découvertes est une bonne façon de se déculpabiliser.

dimanche 9 mars 2014

Semaine du 10 au 14 mars

Cette semaine, je serai là pour vous :


Lundi le 10 mars: de 15 h à 17 h
Mardi le 11 mars: de 13 h à 15 h
Vendredi le 14 mars: de 13 h à 15 h

vendredi 7 mars 2014

Mon projet et la fin de la première semaine

Mon projet d'écriture: un album dans lequel j'aborderai de nouveau le thème de l'imaginaire de l'enfant. Je dis "de nouveau" car j'ai déjà abordé ce thème, entre autres dans Les Ontoulu ne mangent pas les livres. Lulu Ontoulu est un enfant particulièrement imaginatif, surtout quand on commence à lui raconter une histoire. Or, les envolées de Lulu engendrent des confrontations avec ses parents. On a, d'un côté, l'enfant avec ses pensées bien à lui et, de l'autre, les parents avec leurs attentes, qui ne se doutent même pas de l'étendue de l'imaginaire de leur enfant.
En ce moment, ce sont surtout des questions qui me viennent à l'esprit (et déjà quelques personnages qui tentent de s'immiscer): qu'est-ce qui déclenche le départ vers l'imaginaire? L'imaginaire de l'enfant est-il limité s'il n'a pas été stimulé? Peut-on imaginer quelque chose qu'on n'a jamais vu? Ça semble bien théorique ce questionnement, mais ça m'amène tranquillement à mon histoire...


Au cours de ma résidence, j'animerai plusieurs ateliers avec des élèves dans différentes bibliothèques du réseau. Ici, à la bibliothèque Raymond-Lévesque, j'animerai deux ateliers avec des adultes en avril. J'en reparlerai.


Ma principale appréhension cette semaine: Est-ce que je serai capable d'écrire aux heures prévues pour le faire? Mes heures d'écriture sont planifiées deux mois à l'avance! Chez moi, quand je me dis que je vais écrire demain matin, par exemple, eh bien ça ne fonctionne pas. Je trouve mille excuses pour ne pas le faire, ou le faire à moitié quand ce n'est pas au quart! Étrangement, à la bibliothèque, j'y arrive. Bien sûr, je suis tentée de m'installer au soleil et de lire (je connais déjà tous les coins où je peux en profiter selon l'heure de la journée) - ce n'est pas comme si le choix manquait, ici -, mais je suis disciplinée (incroyable!).


14 h 30


À vouloir me consacrer au thème de l'imaginaire, c'est le mien qui m'apparaît, le mien qui me bouscule et me lance des idées. Pourquoi les bouder?
Je termine la première semaine avec trois idées d'albums. Pas une, pas deux, trois! Dont une pour laquelle j'ai déjà pas mal élaboré le synopsis. Même que j'ai commencé à écrire...
Je ne sais pas si tous les auteurs sont comme moi, mais j'écris toujours avec la possibilité en tête que, demain, je me relirai et je serai moins enthousiaste que la veille pour les phrases que j'aurai fébrilement pondues. "Hum, ce n'est pas si bon que ça... En fait, c'est nul... Comment ai-je pu penser que c'était bon?" Ah, cette petite voix qui est, malheureusement, la plupart du temps juste!
À demain pour l'autoflagellation... Ce soir, je termine la semaine rassurée, encouragée, heureuse, optimiste, avec déjà la crainte que cette résidence passe comme un coup de vent.

jeudi 6 mars 2014

La mascotte

Aujourd'hui, j'avais apporté ma caméra pour photographier la mascotte de la bibliothèque. La voici:


Vous pensez que je suis allée en pleine forêt pour la photographier? Voici la preuve que ce n'est pas le cas. La mascotte se tient devant les fenêtres de la bibliothèque. Les gens lui apportent de la nourriture, comme des pommes et des carottes. C'est la deuxième année qu'elle se pavane ainsi, toujours seule. Elle se laisse même flatter (c'est vrai, j'ai vu une photo). En tout cas, elle fait la fierté des gens du coin.

Avouez que vous avez envie de venir me voir, maintenant? 

mercredi 5 mars 2014

Mardi le 4 mars 2014 . Parlez-moi d'écrire... pour les enfants

J'ai été éblouie hier. Éblouie par la bibliothèque Raymond-Lévesque, son architecture, sa localisation aux abords du parc de la Cité, ses aires planifiées pour les diverses clientèles, ses grandes fenêtres qui laissent entrer la lumière. Éblouie aussi par l'accueil chaleureux que j'ai reçu de la part du personnel. Éblouie par la mascotte de la bibliothèque (je me veux intrigante; c'est volontaire...).

J'ai d'abord été accueillie par Linda Moisan, chef de division à la bibliothèque, développement des collections et médiation des savoirs  - un grand titre pour dire qu'elle connaît tout, qu'elle est avide d'en savoir davantage, qu'elle me guide dans cette aventure et qu'elle est MA personne-ressource. Ensemble nous avons bâti mon horaire pour les neuf prochaines semaines.

Dès aujourd'hui, je serai disponible pour rencontrer les usagers de la bibliothèque, de 16 h à 17 h. Mon slogan: Parlez-moi d'écrire... pour les enfants. Je serai là pour:
  • Répondre à vos questions sur le métier d'auteure jeunesse
  • Vous encourager à lire et... à écrire
  • Parler de livres avec vous
Je vous attends!

Heures de disponibilité pour la semaine du 3 mars:

Mardi le 4:      de 16 h à 17 h
Mercredi le 5: de 15 h à 17 h
Jeudi le 6:       de 16 h à 17 h
Vendredi le 7: de 14 h à 15 h

16 h 45

La deuxième journée de ma résidence tire à sa fin. Aujourd’hui, j’ai mis sur papier mes premières réflexions sur mon projet d’écriture (dont je vous parlerai bientôt). J’y vais timidement puisque je suis encore en train d’apprivoiser ce nouveau lieu, ces nouveaux bruits, ces mouvements que je perçois du coin de l’œil. Linda Moisan m’a présentée à d’autres membres du personnel. Comment vais-je faire pour retenir tous ces noms? J’aimerais être capable de le faire, mais je sais bien que je n’y arriverai pas.

Le local où j’écris est situé au deuxième étage, à côté des étagères des documentaires. Par l’immense baie vitrée, j’ai une vue directe sur les livres de recettes, section desserts. Larousse des desserts, cupcakes et compagnie. Si je m’assois de l’autre côté de la table, ce sont les livres sur la musique. Mozart, Mahler, Liszt, L’histoire de la musique pour les nuls… Les livres jeunesse sont au rez-de-chaussée. J’y suis allée faire un tour pour épier les lecteurs… C’est semaine de relâche, il y a donc probablement plus de visiteurs que d’habitude en plein cœur de journée.

Pour rencontrer les gens, je m’installe plutôt dans ce que j’ai baptisé « l’aquarium ». Un local vitré des quatre côtés, du plancher au plafond, qui fait face à la salle de travail des adultes. On est venu me demander si je me sentais regardée. Devant moi : Flaubert, Giono, Gallant. Je me retourne : Balzac, Bouvier, Verne et Simenon me dévisagent. Je suis bien entourée.
Constatation de la journée : il est beaucoup plus facile d’écrire dans mon carnet de résidence que d’écrire ce pourquoi je suis ici. Pour être franche, ce n’est pas une grande découverte.

mardi 4 mars 2014

En résidence

Depuis avant-hier, je suis en résidence de création à la magnifique bibliothèque Raymond-Lévesque, à Saint-Hubert. La bourse me permettant de vivre ce projet m'a été octroyée par le Conseil des arts de Longueuil, grâce à une collaboration avec le Service des bibliothèques de la ville de Longueuil pour les ressources locatives, et la librairie Alire pour la commandite. Je les remercie vivement.

Au fil des semaines, je tiendrai un carnet de bord, que je vous invite à venir lire de temps à autre.

Si le cœur vous en dit, venez me rencontrer à la bibliothèque! Je vous présenterai bientôt sa mascotte... Je vous assure que vous serez alors prêts à faire un grand détour pour venir visiter une des plus belles bibliothèques du Québec. À bientôt...